L’actualité vous déprime ? Si j’étais vous, je chercherais le réconfort du côté d’un bon pain au chocolat ou …
C’est une « guerre » qui divise la France plus sûrement que n’importe quelle réforme : le duel fratricide entre le pain au chocolat et la chocolatine… une ligne de front imaginaire qui sépare le Nord et le Sud-Ouest, les boulangers de Paris et ceux de Toulouse…
Mais à la CFDT, on connaît bien ce genre de débat. Des échanges passionnés, des désaccords profonds… et pourtant, une volonté commune de faire avancer les choses. Alors oui, on peut s’écharper gentiment autour d’un café : « Tu veux une
chocolatine ? », « Une quoi ? Tu veux dire un pain au chocolat ? » Mais on finit toujours par partager la viennoiserie. Parce que ce qui compte, c’est le goût de la solidarité. Et le goût du beurre.
La CFDT, c’est un peu ça : une organisation où l’on n’est pas toujours d’accord sur la forme, parfois même sur la recette, mais où l’on met les mains à la pâte ensemble. Et surtout, où chacun a sa place, qu’il dise chocolatine ou pain au chocolat. On débat, on s’engueule parfois (toujours avec bienveillance), mais on décide ensemble. Et
quand c’est tranché, on avance.
Alors, camarades, ne laissons pas « cette guerre » des mots nous diviser. Que l’on milite à Brest ou à Bayonne, l’essentiel, c’est de défendre les droits, pas les croissants fourrés. Gardons notre énergie pour les vrais combats : le pouvoir d’achat, les conditions de travail, la reconnaissance des agents. Et la défense du beurre demi-sel (sur ce point, pas de compromis). À la CFDT, on ne choisira pas entre pain au chocolat et chocolatine. On prendra les deux, avec un café. Et peut-être même un deuxième.
Edito Caroline Kerdoncuff